Paru à la mi-mai, ce premier VRAI extrait de l'album We are not Your Kind (All Out Life, paru l'an dernier, devait en être le premier extrait, mais le groupe a causé la surprise générale en ne l'incluant finalement pas sur l'album !) a amplement répondu aux attentes très élevées. Je l'ai tout de suite aimée, mais pas au niveau qu'elle le méritait. À prime abord, elle me rappelait surtout Sulfur, le quatrième extrait de leur album All Hope is Gone (album : 2008;  "single" Sulfur : 2009), une chanson très respectable mais certainement pas dans le top 10 de leurs plus mémorables en carrière. Cela m'a pris 2 mois à l'écouter régulièrement avant de comprendre tous les détails et tout le génie de ce petit chef-d'oeuvre qui semblait à priori laisser un peu à désirer au niveau de l'originalité. Ce n'est pas une si grande composition, mais ce groupe de 25 ans d'expérience est tellement rendu à l'apogée de sa maturité, qu'il parvient à l'exploiter de façon magistrale pour en faire un résultat énorme. Les arrangements sont fabuleux, les musiciens exécutent leur travail à la perfection, et la voix du chanteur Corey Taylor atteint de nouveaux sommets, démontrant un contrôle et une maîtrise autant dans le "propre" ("clean") que dans le criant, et dans les transitions entre les deux. Quant aux paroles, elles sont très personnelles (d'un Corey Taylor abusé dans sa jeunesse, pour vous mettre en contexte) et très bien écrites.

En prime, mes jeunes enfants ont complètement accroché sur la chanson et sur le vidéoclip, qui est un peu un prétexte pour nous montrer leurs nouveaux masques ! Encore au moment de vous écrire ces mots, en février 2020, ils me réclament encore régulièrement Unsainted, leur chanson préférée de Slipknot. Je vous avoue que c'est un mélange de plaisir et de fierté de partager ces moments avec mes enfants, des privilégiés qui auront eu la chance dès un très jeune âge d'être exposés à une diversité musicale extrêmement large, dont de grandes pièces difficilement accessibles pour les oreilles d'une grande partie de la population. Je pense que les jeunes enfants sont ouverts à être stimulés par des musiques beaucoup plus complexes que des comptines ou de la pop bonbon, et que trop de parents ferment des portes donnant accès à ces stimulations du cerveau sous prétexte qu'ils ne sont que des enfants. Avec son refrain excessivement accrocheur, Unsainted semble s'avérer une bonne porte d'entrée vers le métal pour un jeune public en soif de découvertes.

C'était ma chanson "chouchou" de l'album. L'automne venu, mon top 2 de l'année était devenu presque intouchable, et je me suis dit que la seule chanson ayant une chance de battre Slipknot pour mon #2 serait... une autre chanson de Slipknot ! Après pas moins de 2 mois au #1 de la station de radio satellite Liquid Metal et 4,6 millions de visionnements d'une image fixe en guise de clip officiel sur YouTube, ils ont FINALEMENT décidé de lancer officiellement Nero Forte comme 3e vrai extrait de We are not your Kind en octobre (la rendant ainsi éligible à mon décompte personnel annuel), avec un vidéoclip officiel très tardif le 16 décembre. J'étais réellement content ! Ça venait de régler hors de tout doute la composition de mon top 3, bien que l'ordre entre Unsainted et Nero Forte demeurait un gros sujet de réflexion : la "meilleure" (la plus finement léchée), ou ma chouchou ? J'ai eu beaucoup de temps pour y réfléchir, et ma décision finale a été celle vous connaissez. C'est un beau problème; je préfère de loin ce genre de dilemme parce que la compétition au sommet est trop forte, que le dilemme de choisir un #2 parmi plusieurs chansons qui mériteraient un #5-6 lors de certaines mauvaises années.

Nero Forte est plus expérimentale et unique qu'Unsainted. Du même coup, elle n'est pas pour tout le monde, comme en témoigne l'énorme écart entre ses performances à Liquid Metal (plus niché) et au palmarès Billboard (plus général), où elle progresse à pas de tortue au palmarès "mainstream rock tracks". Sa plus grande force est certainement ses rythmes. Un débit exceptionnellement rythmé de la part de Corey Taylor dans les refrains, clairement inspiré par le rap tout en demeurant fidèle à l'identité de Slipknot et sans qu'on trouve que ça sonne vraiment comme du rap. De 2:56 jusqu'à la fin, un rythme de batterie hautement excitant avec sa signature unique. Dans les deux cas (chant du refrain et batterie), ça m'a demandé beaucoup de pratique pour arriver à les reproduire fidèlement moi-même ! Ce sont des rythmes tellement différents de ce que je suis habitué d'écouter, ce fut très stimulant pour moi.

C'est niais, mais mon passage préféré est à 2:30 quand Corey étire son "Toooooo much animosity" ! C'est anodin, mais j'ai accroché là-dessus ! Et évidemment, quand le fameux rythme de batterie "signature" s'impose à 2:56.

Slipknot, des pièces d'anthologie métal, THAT'S WHAT YOU DO BEST, THAT'S WHAT YOU DO BEEEEEEST !!

Après 13 ans d'attente, tous les amateurs de rock solide (métal ou non) n'en croyaient pas leurs yeux de voir apparaître, le 7 août, l'énigmatique premier extrait du mythique nouvel album de Tool ! Je ne sais pas quel effet cela a eu sur les autres plateformes d'écoute, mais je peux témoigner que ce fut un "buzz" incroyable sur YouTube ! En dépit de n'offrir visuellement qu'une image fixe (aucun vidéoclip officiel, même pas une vidéo de paroles !), la vidéo de Fear Inoculum a atteint le #1 des tendances ("trending") de YouTube dès sa première journée !!! Pire encore : propulsé par cet extrait, l'album du même nom a délogé la grande vedette pop Taylor Swift du #1 des ventes d'albums aux États-Unis dès la 2e semaine de l'album de Swift, causant émoi et haine chez ses jeunes partisanes ! Voilà un phénomène inédit dans le monde du métal ! Mais est-ce vraiment du métal ? C'est beaucoup plus une variante moderne de rock progressif que du métal, à tout le moins dans les premières 8:46 de ce marathon de 10:22. D'ailleurs, c'est dans la catégorie rock et non métal que les prix Grammy ont nominé Fear Inoculum, contrairement à leur autre morceau 7empest qui a été nominé dans la catégorie métal (et a remporté le trophée, que le batteur et le bassiste sont allés chercher sur la scène, le chanteur Maynard n'étant même pas présent pour ce grand événement). Est-ce que ça rend la pièce plus accessible au grand public pour autant ? Pas nécessairement. En tout cas, certainement pas pour les radios, qui ne se sont pas fait offrir de version radio ("radio edit") de cette pièce et qui ne savaient que faire de ce "single" encombrant qui requiert le temps d'antenne de trois "singles" normaux ! Il s'agit très certainement de la raison pour laquelle on ne l'a pas plus entendue à la radio.

Ma première impression était partagée. D'un côté, j'aurais pris quelque chose de plus pesant ("heavy"), plus mordant. D'un autre côté, jamais l'écoute d'un morceau de 10 minutes n'aura passé aussi vite ! Il n'y a aucune longueur, il s'agit d'un développement et d'une progression fluides, absolument justifiés. Tellement de profondeur, on y découvre de nouveaux éléments à chaque écoute. Ma plus grande révélation serait probablement les 20 dernières secondes, que je percevais initialement comme une décevante copie de la finale de leur classique Forty Six & 2 (1996) et qui s'avère finalement, après plusieurs écoutes, avoir tellement plus de profondeur !

Un retour très réussi pour les Américains de Tool. Pas suffisamment accrocheur pour être une véritable menace pour mon top 3, mais j'ai passé de très agréables moments à l'écouter.

Salutations à mes amis Arash et Hugues, de grands partisans de Tool qui ont enfin été récompensés en 2019 après une si longue attente !

Le testament de Chester Bennington ! C'était vraisemblablement notre dernière chance d'entendre du nouveau matériel du défunt chanteur de Linkin Park et Stone Temple Pilots, c'est à la fois une très bonne performance vocale et une très bonne pièce, comment se fait-il qu'elle ait eu de la difficulté sur les palmarès et qu'elle plafonne à seulement 3 millions de visionnements sur YouTube ?! Très difficile à comprendre ! En tout cas, le guitariste de Lamb of God a eu du flair de s'associer à l'une des voix les plus iconiques de sa génération, dans les mois précédant sa mort. Il s'agit d'une collaboration très réussie qui a vraiment frôlé mon top 10, se faisant dépasser dans les tout derniers instants par La Mèche est Courte et GG6.

Ce troisième extrait de l'album du même nom, paru l'an dernier, est clairement mon préféré. Excellent riff de guitare et des accords de voix comme on est en droit de s'attendre de ces légendes du grunge.

J'ai joint 2 vidéos à la liste de lecture, parce que le son est nettement meilleur dans la vidéo lyrique que dans le cocasse vidéoclip officiel. Je vous invite à visionner le vidéoclip au moins une fois, mais ensuite la vidéo lyrique sera plus appropriée pour les écoutes de la chanson.

Vidéo lyrique avec le meilleur son

Un brin immature, mais on y reconnaît bien la folie de System of a Down, et ça nous aide à oublier le fait que nous n'aurons peut-être jamais de nouveau matériel du groupe légendaire et que les compositions que Daron Malakian écrivait avec SOAD en tête passeront désormais dans son projet secondaire, Scars on Broadway. J'ai beaucoup aimé Angry Guru, encore plus que Lives, le 1er extrait paru l'an dernier pour l'album Dictator.

Sortie à la radio en décembre 2018, je l'ai entendue plusieurs fois durant la période d'admissibilité pour 2018, sans accrocher. Je suis vraiment passé à un cheveu de l'inscrire à mon décompte de 2018 en la plaçant aux alentours d'un #62-63, et j'ai décidé au dernier instant de la reporter à 2019, où elle serait mieux évaluée à sa juste valeur. Excellente décision, puisque c'est seulement en février, après ma date limite, que j'ai vraiment commencé à l'aimer. Une pièce pop rock qui me rappelle beaucoup Footsteps, mon #4 de 2015, bâtie à peu près de la même façon (bien que je continue de penser que cette dernière était supérieure), où c'est beaucoup plus la superposition de différentes voix que les guitares qui en fait la puissance. Une pièce rock que je pourrais recommander à quasiment n'importe qui. Les paroles ont de quoi accrocher tout autant que la musique : "It's our time to shoot the stars, we ain't gonna stop 'til the world is ours".

J'ai été hanté par ce morceau de deathcore, un peu comme le son d'un fantôme dans un endroit lugubre ! C'est réussi sur toute la ligne : l'introduction, la mélodie, la performance de musiciens, l'harmonie des voix masculines et féminines, toute la "décoration" en périphérie des instruments de base, sont tous des éléments forts.

Wow ! Un bijou de musique deathcore ! Les commentaires du million de personnes qui en ont regardé le vidéoclip sur YouTube sont unanimes : cette pièce est une sommité en son genre. Lorna Shore n'est pas un nouveau groupe, mais il s'agit de son premier album avec son nouveau chanteur, CJ McCreery, et ça semble vraiment leur profiter. Mais pas pour longtemps. Dans le temps des Fêtes, moins d'un mois après la sortie de ce premier extrait de leur nouvel album, le groupe a congédié son nouveau chanteur pour cause d'allégations d'inconduite sexuelle envers quelques femmes. Une consécration qui aura duré tout au plus quelques semaines !! Si, comme moi, vous savez faire la part des choses entre l'oeuvre et l'individu, profitez bien de cette chanson qui, si elle n'était pas sortie si tard dans l'année, aurait très certainement eu un potentiel de top 20.

Retour inattendu d'un groupe thrash métal des années '80, dont le dernier album studio remontait à 1992 !! Avec un nouveau batteur et un nouveau bassiste, mais tout de même ! Ils ont beau être rendus un peu vieux, ils ne le laissent pas paraître dans leur musique ! Quel morceau extrêmement vif, fougueux, irrévérencieux, rapide et entraînant ! Wow !

Mark Tremonti est un grand habitué de mes décomptes annuels, que ce soit pour son travail avec Creed, Alter Bridge ou Tremonti. Je crois que Throw Them to the Lions est dans le top 2 de mes chansons préférées de son ère post-Creed. Pas sa pièce la plus technique, mais elle est particulièrement entraînante.

Autant j'avais aimé la pièce qui les avait fait connaître en 2014, This is the Time, autant je n'ai rien aimé de tout ce qu'ils ont sorti par la suite, atteignant souvent même le point de l'irritation ! C'est donc un grand retour pour ce groupe américain, qui m'a surpris avec cet efficace extrait, un certain retour aux sources mais dans une version plus agressive et légèrement améliorée à certains égards. Vidéoclip violent, mais qui passe très bien son message politico-social.

Parmi les 4 gros albums métal les plus attendus de l'année (Tool, Rammstein, Slipknot, Korn), c'est clair comme de l'eau de roche que c'est Korn qui a été le moins convaincant, pour l'album (The Nothing) comme pour son premier extrait (You'll Never Find Me). D'ailleurs, les 3 autres albums forment rien de moins que le top 3 de la DÉCENNIE du magazine Metal Hammer, et ne cherchez pas The Nothing dans ce décompte. Ils ont aimé l'album, mais pas au niveau d'un des meilleurs de la décennie. N'empêche, cet album et cette chanson portent l'empreinte bien spéciale du décès de la femme du chanteur Jonathan Davis, et on ressent bien cette émotion de la bouche de Jon lorsqu'il entonne ses "I'm lost", ou la finale presque épeurante où il répète ses mélancoliques "I'm not doing fine". À défaut d'être une des meilleures globalement, c'est une des chansons les plus chargées d'émotion de leur brillante carrière de 13 albums en 25 ans.

Pas de surprise, juste une satisfaction ! Les petits "No more, no more" de la fin des refrains deviennent accrocheurs, à la longue.

Morceau très mature du groupe américain de rock/métal chrétien. Très bien monté, avec une judicieuse intégration de l'orchestre à cordes.

Je ne l'ai pas aimée du premier coup, à la mi-septembre. Tellement trop simpliste, en plus d'avoir un gros côté immature. Ça ressemblait un peu à une mauvaise chanson de Weezer ! Mais par la fin octobre, son côté pop accrocheur et un peu cocasse avaient fini par me convertir ! Ça ressemble autant à du Weezer qu'à du vieux Puddle of Mudd, mais du BON Weezer !

Définitivement une bonne chanson. Son défaut est son manque d'originalité, ce son ayant été rafraîchissant il y a 5-6 ans, mais plus aujourd'hui. Il me fait penser au son de quelques autres groupes américains, notamment Gemini Syndrome. Jouée à outrance (trop) à la station de radio satellite Octane, ce qui lui a sûrement nuit plutôt que de l'aider, en fait.

Je craignais que cette chanson en solo du chanteur de Creed soit une insipide production ultra commerciale servant juste à mettre en valeur "le beau mec", mais ce n'est pas le cas ! C'est réellement une bonne chanson, et il n'a pas censuré les guitares pour maximiser son temps d'antenne dans les radios pop commerciales.

Ouf ! La honteuse carrière solo du chanteur Andy Biersack n'augurait rien de bon pour Black Veil Brides, mais The Vengeance fait une déclaration claire que le vrai BVB n'est pas mort, et même en grande forme ! Elle compte parmi mes préférées du groupe, malgré les "Oh Oh Oh, Oh Uh Oh Oh" du refrain, à la limite du rock "quétaine" des années '80 ! Arrivée tard dans l'année, elle aurait peut-être mérité un encore meilleur sort.

J'aurais préféré qu'Idiosyncracy soit le deuxième extrait choisi, mais Cold n'est pas mal non plus. Très lourd, en tout cas, sauf les refrains "bipolaires" avec des voix douces, mélodieuses et très accrocheuses, mais une musique quasiment sur "pause" !

Groupe américain d'un metalcore au son très moderne, découvert en août grâce à YouTube ! Eye of God n'a pas bien réussi à m'accrocher et rester dans ma tête, mais j'ai toujours eu du très bon temps en l'écoutant.

Un premier album en 23 ans pour ce légendaire groupe métal américain, qui en est évidemment à sa première apparition dans mes décomptes annuels qui ont 22 ans, mais qui a déjà vu une reprise (par Kataklysm) de sa chanson The American Way atteindre mon #42 en 2014. Pièce métal à l'ancienne, sans compromis, que j'ai aimée rapidement mais dont je me suis un peu lassé aussi avec le temps.

Mon plus gros cas d'amour-haine cette année ! À mes premières écoutes, je n'aurais jamais pensé qu'elle se retrouverait dans mon décompte personnel à la fin de l'année. La pièce est un peu violente, mais que dire du vidéoclip ! Je ne suis pas facilement choqué en général, mais là, je peux dire que j'ai été scandalisé par un niveau de violence aussi extrême et inutile. Les semaines ont passé, et les riffs de guitare des couplets et des refrains ont fait leur chemin dans ma tête. La batterie demeure également un gros élément fort, comme toujours avec Slipknot. C'est surtout lorsque je me suis procuré l'album We Are Not Your Kind que cette position dans mon décompte s'est consolidée. Cette pièce est clairement meilleure dans son rôle de fermeture de l'album que sans son rôle d'extrait radio. Elle confère à l'album une finale tellement dramatique, torturée, douloureuse... Je vous invite à écouter la chanson, mais je vous avertis, ne regardez surtout pas le vidéoclip si vous avez le coeur sensible ou devant des enfants !

Autre très bonne oeuvre rock alternatif à saveur blues de l'illustre Jack White. Ce #71 semble loin parce que son style ne tombe pas aussi bien dans mes cordes que d'autres, mais c'est très bon en son genre, et je l'aime.

Je la qualifierais de "metalcore mélancolique" ! Ou "emo metalcore" ! À défaut d'originalité, beaucoup d'émotion. Je me demande pourquoi ils ont mis autant de temps à sortir le vidéoclip, quasiment 6 mois après le vidéo des paroles sur YouTube ! C'est la raison pour laquelle le vidéoclip officiel de ce gros groupe américain n'a pas plus de visionnements.

Projet solo du talentueux batteur des Foo Fighters (et précédemment Alanis Morrissette). On la remarque davantage pour son ton cocasse que pour ses qualités musicales, mais c'est certain que le trio vocal de Taylor avec les légendes Dave Grohl (Foo Fighters) et Perry Farrell (Jane's Addiction, Porno for Pyros) en fait automatiquement une incontournable avant même de l'avoir entendue !

Parlant de Perry Farrell ! Il a aussi sorti une chanson en solo, visiblement adressée au président américain Donald Trump sans le nommer. Une bonne petite chanson au son vraiment unique.

Absolument troublant ! Une chanson, et surtout un vidéoclip, sur le problème des armes à feu aux États-Unis. Je n'aurais jamais cru qu'il y avait autant de tueries par armes à feu, ni que les États-Unis aient le plus gros ratio d'armes à feu par habitants au monde par une aussi grande marge. Merci Prophets of Rage pour cette prise de conscience !

Loin d'être à la hauteur de leur pièce Vervain qui leur a valu mon #35 l'an dernier, le duo américain mérite quand même une petite mention pour ce nouvel extrait. Même s'ils poussent un peu loin leur imitation de Kurt Cobain et Nirvana !

Rock plus traditionnel, bon dans son genre.

Une chanson inédite des sessions de l'album Throwing Copper (1994), qu'ils ont finalement décidé de sortir cette année, 25 ans plus tard ! On sent l'influence de cet album dans cette "nouvelle pas vraiment nouvelle" chanson.